Arc en ciel PV// Troy

{ PV. TROY & BELL'UW *

Arc en ciel PV// Troy Ctic2110

Plic, ploc. Toujours cette pluie qui frappait sur les carreaux de la fenêtre de Kenza.
La pluie dans les pays dans ces pays :Impossible et pourtant aujourd’hui il crachinait. En temps normal, la pluie ne dérangeait pas Kenza mais là cela devenait trop long. Beaucoup trop long.
Tout ce qui est bon doit être éphémère sinon on s'en lasse.
Et c'est avec cette lassitude que Kenza regardait cette pluie qui commençait à l'insupporter. Heureusement de temps en temps il y avait quelques rayons de soleil permettant de lui faire espérer que c'était bientôt la fin.
La fin. Tout à fin, et pourtant il y a des choses dont on voudrait qu'il n'y ait pas de fin.
Souvent le Week-end, vous vous amusez tout le samedi et le soir quand vous vous dites que après-demain vous retournez à l'école cela vous gâche tout votre dimanche.
L'être humain est le seul être à prévoir la fin. Il prévoit sa mort, il prévoit la fin de son histoire, la fin de l'humanité. Cela le hante.
Et là, Kenza attendait la fin. N'avait-ellel rien de mieux à attendre ? Non, elle devait attendre la fin.
Mais souvent à force d'attendre la fin, le temps nous coulent entre les doigts.
Et c'est souvent ainsi que beaucoup de gens meurent sans même avoir fini de composer leurs musiques.
Après tout, qu'avons-nous de mieux à faire qu'attendre.
Les accords de Stand by me se faisaient entendre dans la chambre de Kenza. Elle écoutait cette chanson depuis déjà une heure. N'avait elle rien d'autre à écouter ? Non elle voulait juste écouter cette chanson jusqu'à s'en lasser. Puis après elle écouterait peut-être imagine.
C'est étrange, mais parfois on écoute tellement une chanson qu'elle nous semble être la bande son de notre vie, et souvent on ressent le besoin d'écouter autre chose car cette chanson nous rappelle trop de chose. Nostalgie.
On se demandera toujours pourquoi Ulysse ressentait de la nostalgie sur son bateau lors de son retour.
On se demandera toujours pourquoi cette nostalgie. L'être humain est bien incapable de vivre sans regarder son passé.
Un soupire. Cela faisait le 4 eme depuis que Kenza était assi sur le rebord de sa fenêtre.
Pourquoi soupirait-elle ? Tout simplement car elle rêvait de sortir un peu et de profiter de son après-midi. Rien de plus normal non ?
C'est étrange non ? la futilité des hommes. A croire qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez. Ils ont une vision peu claire de l'impossible, et de ce qu'ils peuvent faire. En fait, ils ont une vision très étrange de tout ce qui les entourent.

Sans tellement comprendre pourquoi,Kenza ouvrit la fenêtre de sa chambre laissant entrer la pluie.
Après tout, il ne fait pas si moche que ça, se dit-elle. Après tout, elle n’avait pas tord, elle n’y avait pas 20 mètres de neige, et la température dehors ne devait être dans les environs de 20°.
Alors franchement on pouvait estimer qu’il faisait beau. Sur ce, Kenza attrapa sa veste en cuir et sortit précipitamment de sa chambre sans prendre la peine de fermer la fenêtre. Tant pis, si chambre se retrouvait inondée, il n’aurait qu’à dormir dans le salon.
En même pas 2 minutes, Kenza se retrouva dans la rue, sous la pluie.
Étrangement il se sentait bien. Il aurait presque eu envie de chanter Siiiingiiing in the rain.
Mais bon elle se retenue =) A notre grand bonheur. Notre belle blonde marchait dans les rues sans même savoir où elle allait, tant pis si elle se retrouvait avec une pneumonie ou avec un gros rhume, a moins elle serait sortie.
Kenza marcha, marcha et marcha pendant environs 1 heure, comme ça, sans but. De temps en quelque éclaircie dans le ciel se laissait paraître, mais elles étaient bien rares.
Mais qu’importe, elle était sorti pour la pluie, alors pourquoi espérer du soleil. Cela sera bien contradictoire. Boucle d'Or marcha, marcha sans même comprendre ou elle allait. Cela n’avait que si peu d’importance. Elle était perdue au milieu de rien. Elle était perdue dans ce paysage inconnu. Un jour se sentira-t’elle ici chez elle ? Peut-être, l’avenir nous le dira. Pour le moment, elle vivait. Elle vit. Sous cette pluie si rare dans ce pays. Il devait pleuvoir, quoi, juste quelques fois par an, et voilà il fallait qu’elle vive avec. Drôle de monde. Vache de hasard. Mais qu’importe elle vivait.
La chevelure blonde de cette dernière au vent elle marchait et elle marcha jusqu’à arriver dans le grand Parc. Avec ce temps elle pensait n’y trouver personne. Mais elle pensait mal, comme d’habitude. Comme d’habitude.
Kenza entra dans le hall du parc ou à sa grande surprise elle vit quelqu’un sur un banc. Mais pas n'importe qui : Lui. Lui, il fallait que sur tous les gens du monde elle tombe sur lui. Elle pensa faire demi tour, mais trop tard, le jeune homme l'avait déjà remarquée.

C'est encore et toujours la même chose. Troy ne fait que s'ennuyer depuis qu'il est sur cette île. Il est vrai qu'il est tranquille et que pour une île c'est très différent. Il aimerait bien partir. Mais où ? Comment ? S'il doit partir où ira-t-il ? Retourner à Los Angeles, il n'en est pas questions trop de mauvaises choses s'est passé là-bas durant son enfance et son adolescence. Si jamais il quitte cette île il ira sans doute refaire sa vie en plein Texas. Mais bon, il y a quelque chose qui le retient d'être ici. Il a envie de la connaître davantage de savoir plus sur elle sans l'ennuyer de trop. C'est Kenza qu'il a envie de connaître, les autres il s'en fous un peu. Mais pourquoi a-t-il tout de suite tomber sous son charme ? Il se le demande depuis qu'il l'a vu. Donc depuis le crash il ne fait que penser à elle se demandant pourquoi elle et pas une autre ? Cela lui sera sans doute un grand mystère pour lui. Il ne savait que faire, il s'ennuyait à regarder la pluie tomber. Ce qui d'ailleurs l'étonnait un tout petit peu, car hier il y avait plus de 35° au soleil et là il pleut. La pluie ne le dérange pas mais n'a pas envie de sortir pour se retrouver tremper de la tête aux pieds. En et puis tant pis si à chaque fois il devait attendre que l'averse passe et bien il sera encore là le jour d'après.

Alors, il se leva et pris sa veste en cuir qu'il mit sur lui. Il pris ses clefs et sortit. Sa colocataire était là alors il ne pris pas la peine de refermer derrière lui. Enfin, bref, il avait envie de traîner dans les couloirs alors il décida de descendre par les escaliers. Le jeune homme marchait dans les rues marchant vers je ne sais où. Le destin décidera pour lui. Et c'est vers le parc qu'il marchait. La pluie tombait de moins en moins et malgré la pluie il y avait assez bien de personne. Il décida d'aller se mettre sur le banc qui était sous un arbre qui ne laissait pas tomber de goutte a cet endroit grâce a c'est grandes branches et grâce à ce grand feuillage. Cet alors qu'il leva son regard quelques minutes et qu'il aperçut la belle jeune femme aux boucle blonde. Le jeune homme n'allait pas l'a laissé partir. Non, il faut qu'il lui parle. Parler de quoi ? Il n'en sait rien, mais il ressentait le besoin de lui adresser la parole. Il se leva du banc et se dirigea alors vers la jeune femme. Peut être que la belle blonde le trouvait chiant ? Peut être trop pot de colle ? Il n'en sait rien. Peut être n'aimait-elle pas sa compagnie si c'est le cas qu'elle lui dise au moins il sera au courant de ce qu'elle pense de lui. Arriver en face d'elle il lui adressa un léger sourire avant de lui répondre :

Salut !

Kenza entra dans le hall du parc ou à sa grande surprise elle vit quelqu’un sur un banc. Elle qui croyait de voir personne avec ce temps, elle s'était trompé. Encore une fois. De toute façon cela devenait une habitude pour elle. Kenza s'approcha du jeune homme assis sur ce banc blanc recouvert de goulette. Lui aussi trempé. Peut-être moins qu'elle mais il restait un homme trempé.
C'était un bel homme, on n'allait pas le nier. Ce qui surprena Kenza , ce fut les yeux bleus foncés de ce dernier. Il avait les même qu'elle. Non. Lui ces yeux avaient quelque chose d'envoûtant. Quelque chose de magnifique, de si profond et de si sincère. Quelque chose qui la déstabilisait.
Bell'ùw s'approcha du jeune homme. Les goulettes d'eau qui ruisselaient sur le visage de ce dernier firent apparaître un sourire sur le doux visage d'Heaven. Elle aussi devait aussi trempée que lui, mais lui avait sûrement quelque chose qu'elle n'avait pas avec ces goulettes.
Quand ce dernier dit d'une voix neutre avec un sourire aux lèvres : " Bonjour", elle ne dit rien. Que pouvait-elle répondre ? Bonjour à son tour ? Pourquoi pas, mais elle n'en voyait pas l'intérêt de dire bonjour à un inconnu.
Un inconnu. Sottise. Sottise ce qu'elle pouvait penser ou se forcer à penser. La vérité nous rattrape toujours. Toujours. Kenza détestait ce mot, de toute façon elle déteste un peu près tous les mots de son vocabulaire mais surtout celui de toujours.
Tout est éphémère. Tout.
Kenza s'arrêta devant le jeune homme. Sans un mot. Sans rien. Il fixa ces grands yeux foncés. En effet il était beau. Très beau. Un peu que tous les gens de ce pays.

" Il y a encore quelques minutes, je me disais que j'étais unique, et que personne à part moi pouvait sortir sous la pluie. Je me trompe souvent ces temps si ..."

Ce qu'il fallait comprendre de cette phrase qu'elle avait dit d'un ton neutre, sans sourire, sans rien ? Pas grand chose. Ou plutôt rien. A part d'être quelqu'un comme Kenza. On ne pouvait pas comprendre. Dans cette phrase n'était pas négative. Bien au contraire. Encore fallait-il bien l'interpréter. Encore le fallait-il. Mais si le jeune homme avait un minimum d'intelligence il pouvait comprendre. Encore fallait-il avoir cette intelligence.

"En tout cas je vois qu'on a un point commun "

En effet, Bell'ùw n'avait vu personne depuis qu'elle était sortie de l'hôtel. Il ne devait y avoir qu'elle, ou plutôt il ne devait qu'eux pour sortir avec un tel temps. Kenza n'avait jamais rencontre quelqu'un sous la flotte, normal d'un côté. Qui sortirait par un tel temps. Ce garçon face à elle, était la seule personne qu'elle avait rencontrée sous la pluie depuis ... Depuis lui.
Mais lui, fait personne du passé, il est effacé. Donc ce garçon est la seule personne qu'elle avait rencontrée sous la pluie.
Elle l'avait déjà rencontré une fois, mais cela était si vague. Si vague et pourtant elle se souvient de la première fois qu'elle avait vu Troy comme si c'était hier.

"Kenza "

Dit-elle toujours en fixant les yeux foncés du jeune homme. Pourquoi se présentait-elle alors qu'ils s'étaient déjà vus une fois ? Au cas ou. Au cas ou il l'aurait oubliée. Après tout il y a des filles bien plus jolies qu'elle dans ce pays. Kenza imaginait que le jeune Troy n'aurait même pas pris la peine de se souvenir du nom de cette dernière.
Après tout pourquoi devrait-il retenir le nom de toutes les filles qu'ils croisent ? Cela serait une simple et belle perte de temps.

Le jeune homme regardait la jolie blonde. Grande, mince, blonde, enfin, pour lui, cette fille était une fille de ses rêves. Se disant chaque jour qu'une beautée pareil ne pouvait exister. Et bien figurez-vous que lui aussi se trompe souvent et la preuve, la personne de ses rêves pouvait exister. Kenza, est la fille presque parfaite. Personne n'est parfait, mais la jolie blonde n'est pas loin de l'être. Ce n'est que son point de vue à lui. Mais cette jeune femme est unique. Jamais deux comme elle. Depuis leur rencontre il ne fait que réfléchir à elle. Pourquoi ? Il ne la connaît pas. Mais pourtant au fond de lui il a l'impression de la connaître depuis un certain moment. Mais encore une fois, cela doit venir seulement de lui. Enfin, quand celui-ci lui avait dit « Salut » et qu'elle n'ait rien répondu il se posa une question a laquelle il n'avait pas pensé avant. « Se souvent-elle de moi ? » voilà là question que c'était posé Troy. Il se le demandait, il avait envie de poser cette question à Kenza. Juste pour savoir si elle se rappelait de lui ou pas. Mais il eut la réponse à sa question quand celle-ci se présenta. Bon, celle-ci semblait l'avoir « oublié » ou peut être se trompait il encore une fois ? Kenza Sawyer. Il n'a pas oublié comment elle s'appelait. Il le savait et se souvenait, Car ce nom était l'identité de la jeune femme.

Kenza était différent des autres et l'avait remarqué dès la première fois qu'il l'a vu. Elle est différente des autres. Et c'est en partit pour ça qu'il s'intéresse pour elle. Kenza est lui ne se connaissent pas c'est sur, mais compte bien essayer de la connaître un peu plus. Si différent des autres, mais pas différente de lui. Ils avaient déjà des points communs, un peu le même caractère. " Il y a encore quelques minutes, je me disais que j'étais unique, et que personne à part moi pouvait sortir sous la pluie. Je me trompe souvent ces temps si ..." cette phrase il l'avait bien comprise et c'est en quelque sorte grâce a ça qu'il sait qu'ils ont un peu des points en commun. Enfin, il n'avait rien dit depuis qu'elle avait prit la parole. Celle-ci le regardait dans les yeux et il en faisait de même. De si jolis yeux devaient être admirés. Mais après un petit temps il décida par enfin ouvrir de nouveau la bouche pour dire :

Je n'ai pas oublié... Troy

Dit il. Autant se présenter également. Elle devait sans doute l'avoir oublier alors lui redire n'était pas un problème.

Le visage de Bell'ùw n'était plus neutre. Non, il n'était pas non plus joyeux. Il était différent. Elle était surprise. Etonnée. Peut-être un peu prise dans son dépourvue. Peut-être. Le jeune homme continua lui aussi à la fixer dans ses yeux foncés. A la fin leurs yeux allaient-ils se mélanger au point qu'on ne puisse pour la voir la fin. Jusqu'à qu'on arrive au centre.
Pourquoi Kenza envisageait-elle déjà la fin ? La peur. La peur de tomber trop bas, la peur de perdre ses ailes en chemin. Et si elle perdait ses ailes dans ses yeux. Lui prêterait-il les siennes ?
Il faut rêver haut pour ne pas tomber trop bas. En fait, il vaut mieux ne pas rêver du tout pour ne pas tomber du tout. N'oublions pas l'éclat de nos rêves. N'oublions pas. Kenza voudrait continuer à rêver si seulement cette peur pouvait cesser. Le passer et parti. Le futur n'est pas écrit. Vivons le présent.
Il n'avait pas oublié ? Il n'avait pas oublié ... Sottise ? Supercherie ?
Le visage de Kenza resta neutre, pas sec. Juste neutre. Elle n'exprimait aucune émotion. Aucune. Quoi que si. Son regard parlait à la place de son sourire. Dans son regard de désepoir une lueur d'espoir. Un sourire. Voilà ce qui apparut sur le visage. Non ce n'était pas un sourire neutre, ni un sourire superficiel. Non de loin. C'était un sourire antique. Un sourire sincère. D'accord ce n'était qu'un petit sourire, mais un sourire qui expriment bien plus que tous les sourires. Un sourire qui apparut quand le jeune homme lui fit remarqué qu'il se souvenait d'elle. Kenza ne trouva rien à répondre à cela. Juste ce sourire. Le premier de cette conversation.
" Souvenir " Elément de mémoire revenant à l'esprit. L'analyse d'un souvenir passe par la prise de conscience que les faits évoqués ne sont jamais et ne peuvent jamais être exactement ceux qui se sont déroulés en réalité. Se souvenait-il vraiment autant qu'elle de cette rencontre ou était-ce de simples paroles en l'air ou alors il ne savait pas le sens du mot oublier ou alors il ne l'avait réelemment pas oubliée. Qu'importe la vérité. Il n'avait pas oublié. Il ne l'avait jamais oubliée. Elle ne voulait pas le croire.

" Finalement j'ai bien fait de sortir de mon hôtel"

Le regard de Kenza se détacha de celui de Troy pour se poser sur le banc pour revenir sur celui de Troy. C'était sa façon de demander si elle pouvait s'asseoir. Bien sûr que si elle a la parole, elle utilise juste quand elle en a besoin. Kenza donne juste une grande importance au mot. Une grande importance. Une trop grand importance.
Le beau Troy allait-il comprendre ce qu'elle demandait. Sûrement. En tout cas elle l'espérait. Elle le voulait.

L’oublier lui serait impossible. Impossible d’oublier un moment pareil. Impossible de l’oublier. Il voulait mourir sans l’oublier. Une fille comme elle n’a pas le droit de se faire oublier aussi vite. De toute façon, il ne voulait pas l’oublier. Il pensait trop a elle. Certes, ils ne seront peut être pas les meilleurs amis du monde ou bien autre chose mais rien qu’une simple et petite amitié lui ferait plaisir même si au fond de lui il voudrait plus qu’une amitié. C’est bizarre ce sentiment qu’il n’a jamais ressentit pour une fille. Même pour Lyne qui est son ex il n’a pas ressentit ça. Il a toujours eut l’impression de connaître Kenza et de surtout l’aimer. Vous trouvez sa peut être marrant ou autre rigolez si vous le voulez mais rien ne changera. Il l’aime pour ce qu’elle point ! Il la regardait toujours dans les yeux, ne voulant même plus quitter son beau regard. Il ne savait que dire, parler, mais parler de quoi du beau et mauvais temps comme les personnes âgés ? Non, il réfléchissait à un sujet de conversation que ne voulait pas venir. Il regardait toujours la belle blonde qui finit par quitter son regard pour aller le déposer sur le banc. Il avait très bien comprit ce qu’elle voulait lui faire comprendre, s’asseoir, sans pour autant lui demander. Il se recula un peu tout en disant :

Tu peux t’y asseoir ce n’est pas mon banc.

Répondit il lui souriant une nouvelle fois a la belle. Elle lui avait juste avant qu’elle ait bien fait de sortir de son hôtel. Oui, lui aussi il avait vraiment bien fait de sortir car il ne serait pas tomber sur Kenza. Il voulait la voir encore et toujours sans jamais rien qui pourra l’en empêcher. Seulement il n’avait jamais pensé à une chose. Si sa se trouve elle était en couple. Mais il trouverait ça bizarre qu’il ne l’ait jamais vu avec quelqu’un donc il se disait qu’elle était libre. Il regardait la belle blonde attendant qu’elle s’asseye à côté de lui.

[HJ: Désolée des posts...]

Kenza le regarda, il avait l'air de penser que lui aussi avait bien fait de sortir de chez lui ...
Ainsi lui aussi pensait que cette journée valait la peine d'être vécue ? Tant mieux. Oui tant mieux. Kenza était si belle sous cette pluie, sous ces larmes du ciel. Et ce, quelque soit l'heure on a tellement vu de feux éteints dans les yeux de Kenza.
Et la peur des lendemains, bien cachée dans sa voix. Alors pourquoi lui ? On peut la voir sourire parfois depuis que sa mère dort.
Elle était bien trop triste et bien trop fort mais depuis qu'elle est morte. C'est l'histoire. Son histoire. Pas sa vie, non son histoire. Bell'ùw sait qu'il existe sous les cerisiers blancs l'espoir d'un rêve égoïste d'être avec lui. Lui. Adieu Paradis perdu. Nous abandonnons quelque chose que nous n’avons jamais eu. Kenza. Kenza était peut-être un perdu au milieu de nulle part. Perdu dans quelque chose qu’elle n’a jamais eu. Et si c’était là qu’elle voulait être. Et si, toujours le « et si » Et si j’avais été belle, et s’il m’aimait et si. Allait-elle un jour vivre sans ce « Et si » pour cela il faudrait abandonner ce Paradis perdu. Chose que nous n’avons jamais eue. Jamais. Le mot de jamais, elle le détestait autant qu’elle détestait le mot toujours. Les deux étaient l’impossible pour elle. Aujourd’hui, elle devait abandonner un nouvel espoir. Un paradis. Nous laissons tout derrière nous. Tout. Qui sommes-nous ? Un proverbe africain dit : Si tu ne sais plus d’où tu vas, arrête toi et demande toi d’où tu viens.
D’où elle venait ? de loin. De très loin. Elle n’avait pas non plus franchi les mers et les océans.
Bell'ùw sourit. Si Troy était beau sous cette pluie ? Bien sûr qu’il l’était. Soudainement l’orage gronda. L’orage dans cette île ? C’était impossible. Un rêve. Un rêve qui aurait dû être perdu. Et si ce paradis n’était pas perdu. Encore un « et si » Rêvons de l’impossible pour ne pas tomber trop bas.
La pluie tomba encore plus fort, bien plus fort. Là, ils étaient trempés, mais vraiment trempé. Mais qu’importe Kenza se sentait si bien ici. Là. Les goulettes encore plus présente sur le visage de Troy. Comment cela se faisait-il qu’elle puisse toujours aussi bien voir l’éclat des yeux de ce dernier.

« Et si … »

Qu’est-ce qu’il fait là le « Et si … » huum. Pas grand-chose. Rien. Elle qui ne parle que quand il le faut, pourquoi ce « Et si … » Pourquoi. Ne cherchons pas le pourquoi du comment.
Le sourire qui avait apparu sur le visage de Kenza quand le jeune homme déclara qu'elle pouvait s'asseoir avait disparu. Non, de nouveau elle s’exprimait avec ce regard. Ce regard se confondant avec la pluie. Elle ne bougerait pas. Non. L’orage pourrait tomber, elle ne bougerait pas. Pour rien au monde elle changerait d’endroit. Ne quittons pas ce paradis perdu. Chose que nous n’avons jamais eue. Il est trop tôt pour dire adieu à ce paradis.
Kenza continua à regarder le doux visage de Troy. Que pouvait-elle dire ? Un " quoi de beau ? " " ça va ? " Idioties ...
Cela ne servirait à rien. Il avait du sentir cette connivence. De plus que son " Et si ..." l'avait un peu trahisse. Avec un peu de chance il ne se faisait pas de film.
Bell'ùw détacha son regard pour regarder le ciel. Quelle pluie. Comme pour ce jour… La même pluie que pour ce jour. Un hasard. Possible. Bon ou mauvais. Qu’importe cela restait un hasard. On ne peut pas choisir s’il est bon ou mauvais. Le hasard ne se contrôle pas. C’est le propre du hasard. Si on choisissait le hasard il ne serait plus question de hasard, ni de destin. Il serait une question de choix. Toujours choisir. Notre esprit fait en permanence des choix. Aujourd’hui quel choix faire ? Dire adieu à ce paradis perdu ? Même si on choisit toutes les bonnes réponses notre vie n’est pas pour autant réussite.
Quel choix faire. Ne pas choisir. Ne pas choisir c’est déjà choisir. C’est faire le choix de ne pas choisir et cela reste un choix. Alors quitte à faire un choix mieux vaut faire le bon.

" Il fait beau n'est-ce pas ? "

OO' Pardon Kenza ? Tu dis ça pour ne pas trop plomber l'ambiance ou quoi ? Non. Kenza aime la pluie. Etrange ? Possible. Pourquoi aimer le soleil ne vous semble pas étrange à vous ?

HJ : C'est pas grâve voyons, tes postes sont bons

Le jeune homme regardait toujours la belle blonde quand il entendit que l’orage commençait à venir. Etrange sur cette île. Mais tout est étrange de toute façon… Le jeune homme avait également regarder le ciel pendant un instant puis poser son regard sur les personnes qui quittait le parc, il s’en serait bien douté qu’ils aillent déguerpirent vite fait de ce parc arrosé par la pluie. Il se remit alors à regarder la jeune femme qui venait de parler. « Et si ? » « Et si quoi ? » se pensait il comme question. Mais si elle n’avait pas terminer le reste de sa phrase c’est qu’il n’y avait pas de fin. Il reporta son regard sur celui de la jeune blonde qui avait finit par de nouveau parler pour lui dire qu’il faisait beau. Bon sa pouvait aller, le soleil quand le soleil est présent il fait plus de 35° et donc dans ce parc ci le monde est présent aussi alors que quand il y a de la pluie il est déserter ce qui n’est pas plus mal au moins ils sont encore plus tranquille. Il regardait la jeune femme et répondit par la suite avec un petit sourire :

Ca peut aller, car il fait ni trop chaud ni trop froid.

Répondit il. C’est vrai que ce temps là était loin de le déranger lui mais ce qui le dérangeait c’est qu’ils soient cloués au lit demain pour cause de rhume. Alors bon, peut être devraient ils aller dans un endroit où il pourrait un peu se sécher. Ils pouvaient toujours rentrer à l’hôtel et se sécher pour ensuite aller boire un verre. Bref, il regardait la jeune femme avant de reprendre une nouvelle fois la parole :

Peut-être qu’ont devraient se sécher sinon demain ont sera bon pour rester au lit. Puis… Ont pourraient aller boire un verre ?

Bon si elle refusait il aura l’air d’un véritable con. Donc il espérait qu’une chose qu’elle accepte. Mais bon, elle avait le droit de refuser. Et dans ce cas là et bien il n’aura qu’une chose a dire : « Au moins j’aurai essayé. » mais bon, il avait pas encore eut sa réponse donc il n’avait cas attendre. Il ne détachait pas son regard de celui de la jeune femme. Il ne faisait que ça. La regarder. Un geste qui pour lui était d’un naturel. Impossible de s’en empêcher même par toute la volonté du monde il ne saurait pas l’oublier, oublier son regard, oublier cette fille en face de lui.

Tu pourras faire le nouveau sujet ?

La jeune femme continua de regarder le ciel, les souvenirs commençaient à la submerger. Lui, eux, ce qu'ils étaient, ce qu'ils représentaient. C'est du passé.
L'orage se refit entendre, la pluie tombant sur son corps, et Troy assit près d'elle. Étrangement elle n'arrivait pas à se faire idée qu'il était là juste à côté d'elle entrain de lui parler. C'était une sorte de rêve éveillé. Impossible est pourtant entrain de se produire.
Notre beau Troy déclara à son tour qu'il ne faisait pas trop mauvais. Pas trop mauvais ? Il faisait même belle, une petite bonne chaleur et une agréable douche pour se rafraîchir. Que demander de plus ?
Kenza passa sa main sur son long visage afin d’éliminer les quelques gouttes qui brouillaient de peu sa vue du paysage recouvert de la pluie.
Soudain quand la pluie se fit juste que peu plus forte qu'elle ne l'était déjà, le beau brun déclara qu'ils feraient mieux de partir boire un verre s'il ne voulait pas finir la fin de la semaine au lit avec une pneumonie.
Boire un verre. Boire. Kenza ne savait pas vraiment, il fallait choisir entre boire un verre avec lui ou entendre ici sous une belle pluie à se remémorer secrètement le doux passé.
Lui ou le passé. Boire un verre ou la pluie. Kenza ne savait pas trop. Quel choix faire. Ne pas choisir. Ne pas choisir c’est déjà choisir. C’est faire le choix de ne pas choisir et cela reste un choix. Alors quitte à faire un choix mieux vaut faire le bon.
Elle pourrait choisir de ne pas le suivre et après s'en lamenter, ou alors elle pourrait choisir de le suivre et voir on ça la mène.

" Si c'est toi qui paye je veux bien "

Dit-elle avec un petit humour, elle n'avait pas l'intention formelle de lui faire payer l'addition de sa consommation, mais c'était sa façon à elle de dire oui.
Cela change un peu des " pourquoi pas " ou même des " si tu veux " ou " bien sûr " réponses simples et sans intérêt.
Bell'ùw se leva donc du banc, regarda une nouvelle fois Troy qui fit de même et commença à marcher en direction de l'hôtel afin d'éviter de passer le reste de la semaine dans leurs lits respectifs.

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